Bonjour et merci de lire cet article qui répond à la question de savoir comment les changements esthétiques doivent être effectués dans les communautés de propriétaires lorsque nous voulons faire une réforme dans notre propriété et pourquoi nous devons garder une certaine esthétique fixée auparavant.
Avantages de vivre dans une communauté de propriétaires
La vie en communauté présente un certain nombre d'avantages pour les voisins. Tout d'abord, il est beaucoup plus facile et supportable d'effectuer toutes sortes de réformes ou de supporter les frais d'entretien nécessaires à la bonne tenue des bâtiments de la communauté de propriétaires. Grâce à cela, chaque propriétaire ne doit supporter que la partie proportionnelle des dépenses nécessaires pour couvrir toutes ces dépenses communes.
En outre, le fait de faire partie d'une communauté de propriétaires permet aux voisins de bénéficier d'une série de services et d'équipements, dont le coût serait beaucoup plus élevé si nous vivions dans une propriété privée en dehors d'une communauté.
C'est le cas des communautés résidentielles qui disposent de piscines communes, de courts de tennis ou de paddle et même de salles de sport privées, auxquelles les résidents ont un accès continu et illimité pour leur usage et leur plaisir.
Dans ce dernier cas, l'investissement à réaliser pour cet ensemble de services serait beaucoup plus élevé pour les logements individuels ou unifamiliaux, étant donné qu'il faut tenir compte non seulement du coût de l'adjudication du service, mais aussi de celui de l'entretien des infrastructures qui y sont liées.
De nombreux avantages et un inconvénient
La possibilité de bénéficier de tous ces équipements et services au sein d'une communauté permet à toute famille d'accéder à des services qui seraient autrement considérés comme un luxe.
Maintenant que nous avons vu les principaux avantages de la vie dans une communauté de propriétaires, nous devons également souligner qu'il existe un certain nombre d'inconvénients qui y sont associés.
L'une des plus courantes est la nécessité de respecter des règles de base pour maintenir l'esthétique commune des bâtiments communautaires. Cela signifie qu'avant d'entreprendre une réforme qui modifie l'esthétique de la communauté, nous devons vérifier si la loi nous y autorise. Nous approfondirons cette question plus loin.
Normes à respecter pour modifier l'esthétique des bâtiments communaux
Il est habituel, au sein d'une communauté de propriétaires, que les règles concernant la modification des éléments esthétiques communs, dont l'objectif est de créer un état d'uniformité visuelle pour tous les bâtiments voisins, aient déjà des règles établies et approuvées dans leurs propres statuts.
Normalement, toutes ces règles auront été convenues à l'avance, en profitant de la tenue d'une réunion de la communauté des propriétaires. Ainsi, il aura été convenu que la façade et les éléments associés, tels que les fenêtres et les auvents, respectent un certain style et une certaine esthétique.
Si tel est le cas, l'établissement de telles règles internes facilitera grandement la réalisation de ces installations par les propriétaires, qui pourront ainsi le faire en toute tranquillité d'esprit, sachant qu'elles seront approuvées par le reste des voisins.
Que se passe-t-il s'il n'y a pas de réglementation communautaire en matière d'esthétique ?
Nous savons cependant que ce n'est pas toujours le cas. Ces règlements n'existent pas toujours par écrit ou ne sont pas toujours suffisamment décrits et détaillés. C'est alors qu'une controverse peut surgir lorsqu'il s'agit de décider d'une telle réforme.
Afin de répondre à cette demande de modifications non envisagées dans les règlements communautaires, la loi prévoit différentes étapes à suivre avant de procéder à la modification de l'esthétique d'un élément commun.
Que dit la loi à ce sujet ?
Afin d'éviter ce type de situation, qui peut aller du simple désagrément à l'illégalité et au coût, et avant de décider d'effectuer toute modification ou altération affectant l'esthétique de l'immeuble, nous nous référons tout d'abord au Code civil, qui stipule que Article 396 cite les éléments suivants, en définissant clairement ce que l'on entend par éléments communs d'un bâtiment :
Code civil, article 369
"...les parties communes de l'immeuble, qui sont toutes celles nécessaires à son bon usage et à sa jouissance, telles que le sol, le surplomb, les fondations, les toits ; les éléments structurels, y compris les piliers, les poutres, les dalles et les murs porteurs ; les façades, avec le revêtement extérieur des terrasses, des balcons et des fenêtres, y compris leur image ou leur configuration, les éléments de fermeture qui les composent et leur revêtement extérieur ; l'entrée, les escaliers, les portes, les couloirs, les passages, les murs, les fosses, les cours, les puits et les enceintes destinés aux ascenseurs, aux dépôts, aux compteurs, aux téléphones ou à d'autres services ou installations communs, y compris ceux à usage privé ; les ascenseurs et les installations, conduits et canalisations d'évacuation et d'alimentation en eau, gaz ou électricité, y compris ceux destinés à l'utilisation de l'énergie solaire ; ceux destinés à l'eau chaude sanitaire, au chauffage, à la climatisation, à la ventilation ou à l'évacuation des fumées ; ceux destinés à la détection et à la prévention des incendies ; les interphones électroniques et autres systèmes de sécurité de l'immeuble, ainsi que les antennes collectives et autres installations pour les services audiovisuels ou de télécommunication, jusqu'à l'entrée de l'espace privé ; les servitudes et tous les autres éléments matériels ou juridiques qui, par leur nature ou leur destination, sont indivisibles...."
Après avoir clarifié cette question et déterminé quelles parties de la communauté doivent être considérées comme des éléments communs, voyons ce qu'il faut faire pour obtenir l'approbation de la communauté afin d'effectuer les modifications souhaitées.
Selon la loi sur la propriété horizontale, l'article 10.3 précise que l'approbation d'au moins ⅗ des propriétaires est nécessaire pour que la proposition de réforme et de modification de la partie commune soit considérée comme valide.
En bref
En résumé, cet article signifie que, pour effectuer une quelconque modification de l'esthétique de l'immeuble, dans l'un de ses éléments considérés comme des parties communes, la proposition doit être faite au préalable lors d'une assemblée des propriétaires, afin qu'elle puisse être approuvée ou rejetée selon que le quorum exigé par la loi est atteint ou non.
Par conséquent, une fois que la majorité nécessaire aura été atteinte, nous aurons l'autorisation de procéder à la réforme proposée. Bien entendu, cette action doit toujours s'inscrire dans le cadre de la législation en vigueur. Il est donc conseillé de consulter au préalable les réglementations municipales, régionales et nationales pertinentes, afin d'éviter les problèmes juridiques et de confirmer que tout est fait dans le respect de la loi.