Les accords conclus dans le cadre d'associations de propriétaires en dehors de l'ordre du jour sont-ils valables ?

Bienvenue sur le blog de Du sud. Dans l'article d'aujourd'hui, nous traiterons d'un sujet de grand intérêt et de grande pertinence tel que la validité des accords pris au sein des communautés de propriétaires mais qui n'ont pas été inscrits à l'ordre du jour.

Les résolutions adoptées par les associations de propriétaires sur des questions non inscrites à l'ordre du jour sont-elles valables ?

Nous savons tous combien il est important d'avoir une bonne atmosphère de coexistence au sein d'une communauté de voisins. Cela influence les décisions communes qui sont prises et qui affectent l'ensemble des résidents, et il est nécessaire qu'elles soient à la convenance et au goût de la communauté.

C'est pourquoi, de temps à autre, des réunions régulières sont organisées entre les propriétaires. Ces réunions, généralement organisées par la "Junta de Propietarios", sont chargées de discuter des questions qui concernent la communauté en général et de prendre des décisions finales sur toute question d'intérêt commun. Les propositions sont soumises au vote et approuvées ou rejetées à la majorité.

Que faire si une nouvelle question d'intérêt se pose ?

Normalement, les questions à débattre lors de ces réunions sont connues à l'avance par les participants : c'est ce qu'on appelle une "réunion d'information". l'ordre du jourMais que se passe-t-il si un nouveau sujet d'intérêt se présente, qui nécessite l'accord de la communauté des propriétaires pour sa mise en œuvre, et peut-il être voté à ce moment-là, même s'il n'était pas prévu qu'il soit traité lors de la présente réunion ?

En d'autres termes : est-il légal de voter et d'agir sur des questions qui ne sont pas implicitement incluses dans ce que l'on appelle l'"agenda" ?

Accords d'association de propriétaires

Que dit la loi à ce sujet ?

La réglementation de la vie communautaire est régie par ce que l'on appelle la "...".Droit horizontal de la propriété". Ces règles régissent tous les aspects liés aux organes de gestion de la communauté, aux relations de coexistence entre ses habitants et à leurs droits et obligations vis-à-vis du reste des voisins, des locataires et des propriétaires des biens immobiliers.

Si nous creusons un peu son contenu, nous constatons qu'en Article 16, paragraphe 2, se lit comme suit :

"Les réunions sont convoquées par le président ou, à défaut, par les promoteurs de la réunion, en indiquant les questions à traiter, le lieu, le jour et l'heure où elles se tiendront sur première ou, le cas échéant, deuxième convocation...".

et continue ci-dessous, suite :

"Tout propriétaire peut demander à l'Assemblée des propriétaires d'étudier et de décider de toute question présentant un intérêt pour la communauté ; à cette fin, il doit adresser une lettre, spécifiant clairement les questions qu'il demande de traiter, au président, qui les inscrira à l'ordre du jour de la prochaine réunion.

On nous explique ici qu'il est important d'inclure tous les points à discuter dans l'"ordre du jour" et que cela doit être fait avant la réunion concernée.

Mais nous savons tous qu'à de nombreuses occasions, et en profitant de la fin des réunions (au dernier point des "Questions et réponses"), des questions non annoncées sont souvent discutées dans le cadre des points à traiter. Il y a même des votes qui permettent de prendre des décisions.

Le problème qui se pose ici est le suivant : est-ce légal, cela n'enfreint-il pas la LPH et, si c'est le cas, les décisions prises peuvent-elles être contestées ?

Que disent les juges dans leurs jugements ?

Bien que les lois s'efforcent d'être aussi précises que possible, elles présentent souvent le problème d'être interprétables. C'est pourquoi nous devons examiner les précédents jurisprudentiels concernant les décisions remettant en cause de tels votes et les décisions prises après ces votes, afin de savoir s'ils sont légaux ou non.

Je n'argumenterai pas ici sur les jugements rendus en la matière, car ce n'est pas l'objet de cet article d'entrer dans une étude des évaluations judiciaires, et je me contenterai donc de résumer les conclusions auxquelles sont parvenues des instances telles que la Cour suprême elle-même sur ces questions.

Pour mieux les comprendre, il faut d'abord s'entendre sur une série d'axiomes essentiels.

La première consiste à reconnaître que la participation aux réunions convoquées par le conseil de quartier est volontaire et qu'elle est subordonnée à la connaissance préalable des points qui seront discutés lors de la réunion. En d'autres termes, il est entendu que le voisin qui assiste à une réunion le fait parce qu'il ou elle est intéressé(e) par le traitement des questions qui ont été convenues pour être discutées. Ces questions figurent à l'ordre du jour.

La deuxième question concerne le droit de chaque voisin de contester toute décision prise lors d'une réunion, pour autant que la question sur laquelle il a été décidé de faire quelque chose n'ait pas été inscrite à l'ordre du jour. Cette contestation, si elle n'est pas respectée par le conseil d'administration, peut même être portée devant les tribunaux sous la forme d'une plainte. L

En tenant compte de ces deux facteurs, voyons quelles conclusions peuvent être tirées.

Mais alors, ces votes sont-ils valables ?

La conclusion finale est que, tant que les décisions prises ne sont pas contestées par un voisin, le vote sur la question en question est valide. C'est ce que l'on appelle en jargon juridique une "action annulable", par opposition au concept connu sous le nom d'"action nulle et non avenue".

Ce dernier se réfère au fait que l'accord pris enfreint une autre loi de notre code pénal, mais pas implicitement cet article de la LPH, à condition que l'ensemble de la communauté des propriétaires accepte le vote et son résultat sur la question non incluse dans l'ordre du jour.

En résumé, si tous les voisins sont d'accord, la décision est considérée comme valable. Mais si l'un des voisins n'est pas d'accord, il peut légalement déposer une plainte en justice si l'exécution de la décision prise et non communiquée à l'avance pour être discutée lors de la réunion n'est pas annulée.

Alors, pour éviter les problèmes majeurs, les mécontentements et les dépenses que toutes ces procédures judiciaires entraînent, soyons de bons voisins et respectons les règles. Veillons à la qualité de nos relations de voisinage, faisons de la cohabitation une bonne expérience basée sur le respect d'autrui et nous serons plus heureux.

Nous espérons que cet article vous a intéressé. Si vous avez encore des questions, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante ce lien

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