Bienvenue sur ce nouveau blog. Une fois de plus, nous nous concentrons sur la espaces communs dans la communauté de voisins et ce qui peut ou ne peut pas y être fait.
Domaines communs et conflits
Dans votre communauté de propriétaires, vous avez probablement vécu ou été témoin d'un conflit concernant l'utilisation des parties communes de la communauté. Ces conflits sont plus fréquents qu'il n'y paraît et bon nombre des différends qui apparaissent dans certaines réunions de la communauté portent sur cette question.
Que ce soit parce qu'un locataire est considéré comme ayant fait un usage inapproprié de la piscine commune ou parce que quelqu'un a décidé de rénover sa terrasse sans tenir compte de l'esthétique générale de l'immeuble. Il s'avère que la plupart des litiges dans les communautés sont dus à une méconnaissance de ce qui peut ou ne peut pas être fait dans les "parties communes".
Afin de trouver la solution à ce problème et d'éviter de futurs conflits, nous examinerons en profondeur dans cet article l'utilisation correcte des parties communes d'une communauté de voisins. Commençons par définir ce que l'on entend par "parties communes".
Qu'appelle-t-on zone commune dans une communauté ?
Si l'on veut savoir ce que l'on peut faire dans une partie commune et ce qui est interdit, il faut commencer par définir le concept lui-même. Les parties communes d'un immeuble sont les éléments structurels qui composent la propriété, à l'exception de l'intérieur des logements privés de chaque locataire. Il s'agit donc d'une série d'installations telles que les terrasses, les façades, les fenêtres et les balcons, les couloirs et les zones de passage communes, le hall d'entrée et les escaliers, les garages communs, les cordes à linge et les toits-terrasses, les ascenseurs, les piscines, les espaces verts et récréatifs, les armoires à compteurs, pour ne citer que les plus courantes.
Que dit la loi sur l'utilisation des parties communes ?
Pour répondre à cette question, il faut examiner ce que dit la loi horizontale sur la propriété à ce sujet. Dans son texte, il est précisé que "le droit à la jouissance des parties communes d'un immeuble par un résident s'arrête à la limite marquée par le respect des autres propriétaires et locataires".
En outre, pour étayer cette opinion, nous pouvons nous référer au code civil, qui, dans ses Article 394 précise que "chaque coparticipant peut utiliser les choses communes, à condition d'en disposer conformément à leur destination et de manière à ne pas porter atteinte à l'intérêt de la communauté, ni à empêcher les coparticipants d'en user conformément à leurs droits".
En revanche, l'article 396 du même code civil dispose que "les différents logements ou locaux qui composent un immeuble peuvent comporter des éléments dont un même propriétaire peut jouir d'une manière plus ou moins indépendante, parce qu'ils ont un accès propre à une partie commune de l'immeuble ou à la voie publique".
En conclusion
Au vu de ce que dit la loi, nous pouvons conclure que chaque locataire ou propriétaire a le droit d'utiliser et de jouir des parties communes. Pour autant qu'il n'en abuse pas et que cet usage ne se fasse pas au détriment des droits des autres voisins.
En outre, dans le cas particulier prévu par l'article 396, l'utilisation exclusive d'une partie commune par l'un des voisins ou par une partie de la communauté totale doit être autorisée et approuvée lors d'une réunion de l'assemblée des propriétaires, en premier lieu, et légalisée par écrit, de manière explicite et précise, dans le registre des biens immobiliers.
Délimiter les droits et obligations des voisins
Après avoir clarifié la question, nous allons l'approfondir. Jusqu'à présent, nous avons cité ce que dit la loi, mais nous n'avons pas vu quels sont les droits et obligations spécifiques de chaque résident de la communauté et quelles sont les responsabilités concernant l'utilisation des parties communes.
En ce qui concerne les droits, tout voisin peut utiliser les parties communes, à condition que cela ne porte pas atteinte au droit d'utilisation des autres propriétaires.
De même, vous avez le droit de demander que des travaux d'entretien y soient effectués. Il peut s'agir de travaux de conservation ou d'une demande d'amélioration des équipements complémentaires (énergie, communications, etc.).
Vous pouvez également demander la sous-traitance de services communs et soulever la question de la location des locaux et des espaces communs. Bien entendu, toute demande de ce type doit être soulevée et approuvée lors d'une réunion du conseil des copropriétaires par le quorum requis.
Les propriétaires doivent se conformer à la norme
Outre les droits d'utilisation, les propriétaires doivent également se conformer à la réglementation et remplir certaines obligations. Il s'agit de respecter et d'entretenir les équipements communs de l'immeuble et d'autoriser les rénovations et les réparations dans leur propre logement, pour autant qu'elles aient un impact positif sur le reste de l'immeuble. En cas d'utilisation abusive des parties communes, les propriétaires sont également responsables devant la communauté.
En cas de doute, le bon sens
Nous espérons que cet article vous a aidé à dissiper vos doutes sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire dans les parties communes. La plupart des situations problématiques entre voisins sont dues à une méconnaissance de cette question, très fréquente dans la plupart des communautés.
En cas de doute, faisons preuve de bon sens. N'oublions pas qu'en fin de compte, le plus important dans un quartier, c'est qu'il y ait de l'harmonie et de la compréhension entre tous ceux qui vivent ensemble. Et dans les situations où la raison brille par son absence, la loi prévaudra sur toute opinion subjective.
Pour faire face à ces situations plus conflictuelles et compliquées, n'oubliez pas que Meridional Team met à votre disposition une équipe de professionnels experts en gestion d'associations de propriétaires. En cas de doute, contactez-nous. Nous nous ferons un plaisir de vous aider à résoudre tout problème pouvant survenir dans votre communauté de propriétaires.